Cheikh Chakil Omarjee est interrogé sur le projet Waqf.
Projet Waqf qui attend vos dons ;) : http://www.projetwaqf.fr
Cheikh Chakil Omarjee est interrogé sur le projet Waqf.
Projet Waqf qui attend vos dons ;) : http://www.projetwaqf.fr
Depuis plusieurs semaines des membres de la mosquée de Vigneux-sur-Seine sont engagés dans un road-trip hebdomadaire : tous les vendredis, ils sont accueillis dans une mosquée pour collecter de l’argent qui servira à financer le projet Waqf. Grâce à un dispositif particulièrement efficace, les sommes récoltées explosent les compteurs (avec un ratio moyen de dix à quinze fois les collectes effectuées dans lesdits mosquées). Le record à ce jour est tenu par une toute petite mosquée, située à Orly : 113 000 euros ont été collectés en une quête.
Rappelons à toute fin utile que nous avons lancé l’opération 100 000 euros pour le projet Waqf et que vos dons sont attendus. Nous en sommes pour l’heure à :
Qui, parmi vous, donnera plus que le donateur qui a remis un chèque de 21 000 euros lors de la quête à Orly ? :)
Le projet Waqf fait des émules. L’initiative de la mosquée de Vigneux-sur-Seine, qui elle-même s’était inspirée d’une mosquée de Clamart, est reprise par la mosquée de Montreynaud à Saint-Étienne qui lance son opération « Mecca Express », une campagne de collecte de dons pour le financement de la construction de la future mosquée de Montreynaud.
Rappelons le principe : des tirelires sont distribuées aux enfants, lesquels essaieront de la remplir en sollicitant leurs proches et moins proches. L’enfant dont la tirelire contiendra la plus grande somme gagnera une omra (petit pèlerinage à La Mecque) accompagné avec le parent de son choix.
Dans une vidéo qui invitait les internautes à se rendre au stand tenu lors du RAMF qui a eu lieu en avril dernier, un fidèle explique avec un brin d’humour le principe.
La mosquée à venir aura une surface de 900 m2 pour un budget estimé à 1,2 millions d’euros. Avec près de 50 % du budget réuni, l’association porteuse du projet, l’ACMMSE (association cultuelle des musulmans de Montreynaud à Saint-Etienne) a commencé les travaux :
L’opération Mecca Express devrait prendre fin in cha’a-Llah juste après le début de ramadan 2012/1433, soit le 31 juillet 2012. Le lauréat recevra son prix à l’occasion de la 27 nuit de ramadan.
Ce qui nous plaît particulièrement dans cette opération, outre le fait qu’elle témoigne de ce dynamisme et de cette volonté d’indépendance qui caractérisent une nouvelle génération de responsables de mosquées, c’est le soin porté au moindre détail. Le site Internet en est un parfait exemple.
Vous pouvez participer à Mecca Express en demandant votre tirelire en cliquant sur le lien suivant : Tirelire – Mecca Express. Pour plus de renseignement, contactez la mosquée de Montreynaud à cette adresse : contact[@]MosqueeMontreynaud.com (sans les []) ou encore via son compte Twitter : http://www.twitter.com/MosqMontreynaud.
Pour les dons, vous pouvez donner par chèque à l’ordre de l’ACMMSE en l’envoyant à l’adresse suivante :
ACMMSE
38, Allée Emmanuel Chabrier
42000 Saint-Étienne
Par virement :
Etablissement: 20041
Guichet: 01007
N° de compte: 1584712X038
Clé RIB: 86
Inspirée du projet Waqf, Mecca Express, initiative de la mosquée de Montreynaud à Saint-Étienne, s’est achevée il y a quelques semaines.
Rappelons une nouvelle fois le principe : des tirelires sont distribuées aux enfants qui en font la demande. Ces derniers se donnent alors pour mission de revenir chacun avec une tirelire pleine et plus encore : pendant plusieurs semaines, l’enfant fera le tour de ses proches pour solliciter leur générosité et leur bienveillance. Celui qui récoltera le plus gagne une omra (petit pèlerinage à La Mecque) accompagné avec le parent de son choix.
Cette initiative a bien des vertus dont selon nous les suivantes : 1) elle sensibilise dès le plus jeûne âge les enfants qui comprennent que leur mosquée dépend des efforts de chaque musulmane et de chaque musulman, 2) elle touche des personnes qui ne sont pas coutumières de la mosquée et permet ainsi de nouer ou renouer un contact perdu, voire inexistant, 3) elle développe chez l’enfant le goût de l’émulation et le porte vers des actions de bien.
La compétition est donc terminée. Le gagnant a été désigné. Il s’agit du jeune Abdenour, tout sourire avec son billet plus que grandeur nature. On remarquera le soin porté par les responsables de l’association qui ont mis les formes pour que la cérémonie de remise du prix soit à la hauteur des efforts consentis par les enfants. Félicitations à Abdenour.
Ce type d’initiatives donnent beaucoup d’espoir. Elles sont le fait d’une nouvelle génération de responsables associatifs et augurent du meilleur pour l’islam en France dans les années à venir in cha’a-Llah.
Soutenir financièrement le projet de mosquée de Montreynaud
Vous pouvez participer soutenir la mosquée de Montreynaud en envoyant un petit ou un gros don par chèque à l’ordre de l’ACMMSE en l’envoyant à l’adresse suivante :
ACMMSE
38, Allée Emmanuel Chabrier
42000 Saint-ÉtienneOu par virement :
Etablissement: 20041
Guichet: 01007
N° de compte: 1584712X038
Clé RIB: 86
Contrairement aux idées reçues, hormis quelques rares cas, la quasi-totalité des mosquées en France ne perçoit aucun financement étranger.
Qu’il s’agisse du budget de fonctionnement ou de l’argent collecté pour la construction d’un nouveau lieu de prière, ce sont les fidèles qui mettent la main à la poche. Or, s’agissant des projets de mosquée, ce sont souvent des édifices à plusieurs millions d’euros que les musulmans veulent construire dans leur ville. Comme nous l’écrivions en 2010, tout le monde veut une grande mosquée.
Pour de bonnes (agrandir la capacité d’accueil, dispenser des cours religieux et de langue arabe, accueillir diverses manifestations cultuelles et culturelles, etc.) et pour de mauvaises raisons (maire qui s’offre sa mosquée, bataille autour des m2 pour assurer un leadership au CFCM, justifier certaines aides publiques, etc.).
Précisons néanmoins que les mauvaises raisons tendent à disparaître du fait du changement sociologique qui s’opère dans les mosquées : on y trouve de moins en moins de retraités, nés à l’étranger, qui ont fait double allégeance : au maire d’une part, qui ne rate jamais l’occasion pendant l’Aïd de dire un petit « salamalikoum » aux musulmans réunis pour la prière, à leur pays d’origine par le truchement des auxiliaires de consulats que sont, notamment, les mosquées de Paris et d’Evry.
Ainsi, les mosquées tendent à devenir indépendante ; ce qui ne manque pas d’occasionner des conflits, lorsque le maire tient à « sa mosquée ». Souvenons-nous de la tragi-comédie autour de la mosquée de Drancy, qui s’est vu imposer par le maire de la ville Hassan Chalghoumi ou encore la situation ubuesque de la mosquée d’Epinay-sur-Seine, où une nouvelle génération de musulmans refusent de subir le diktat du maire.
A Toulouse, les responsables de la mosquée du Mirail entendent faire jouer à la mosquée pleinement son rôle. Réseau social avant les Facebook, Twitter et autre Google+, la mosquée est un carrefour où plusieurs fois par jour des compétences, des vies, des histoires se rencontrent.
Dans une vidéo de présentation mise en ligne il y a quelques jours, les responsables de la mosquée du Mirail racontent l’histoire de ce lieu en constante évolution. Cliquez sur la vidéo suivante pour en savoir plus.
Si la vidéo vous a convaincu du professionnalisme des responsables de la mosquée, sachez qu’il vous est possible de les aider à atteindre l’objectif à atteindre en décembre, en l’occurrence la collecte de 2 000 euros. Cliquez sur l’image suivante pour vous rendre sur le site de la mosquée et y faire votre don.
Visitez le site de la mosquée du Mirail : http://www.mosquee-mirail-toulouse.fr.
Voilà le genre d’actions que l’on aimerait voir plus souvent dans nos mosquées. A Tours, en Indre-et-Loire, la mosquée de Bouzignac a organisé une collecte de denrées du 9 au 23 novembre.
Farine, sucre, pâtes, riz, huile, chacun était invité à participer à la collecte. Des enveloppes ont par ailleurs mises à disposition des personnes souhaitant déléguer l’achat de denrées aux responsables de la mosquée.
C’est ainsi qu’une tonne de nourriture a pu être récoltée, puis remise à la banque alimentaire, qui organisa les 24 et 24 novembre sa traditionnelle collecte nationale.
Après les dons du sang organisés en partenariat avec l’établissement français du sang (Béziers, Lyon), on espère que ce type d’initiatives se multiplient un peu partout en France.
Visitez le site de la mosquée de Bouzignac : http://islamentouraine.fr.
Les musulmans doivent être généreux. Le riche comme le pauvre savent que ce qu’ils possèdent est un don de Dieu, Lui le Pourvoyeur, ar-Razzaq, le Généreux, al-Karim.
Donner, dépenser de ses biens dans le sentier de Dieu, est une qualité du croyant, maintes fois citée dans les textes sacrés. Citons par exemple le tout début de la sourate 2, la sourate La Vache (al-Baqara).
1. Alif, Lâm, Mim.
2. C’est le Livre au sujet duquel il n’y a aucun doute, c’est un guide pour les pieux,
3. qui croient à l’invisible et accomplissent la prière et dépensent (dans l’obéissance à Allah), de ce que Nous leur avons attribué,
Les vertus du don sont sans cesse rappeler notamment lors sermons du vendredi (khutba) et après la prière lorsque des fidèles invitent, sac à la main, à donner généreusement.
Donner de ses biens, abondants ou limités, est une évidence pour le musulman, même si, il est vrai, les gestionnaires des mosquées aimeraient faire face à moins de difficultés financières. C’est d’ailleurs en partie cette générosité qui permet depuis quelques années aux musulmans de construire de véritables mosquées.
Selon le site spécialisé Trouvetamosquee, la moitié des collectes annuelles réalisées par les associations pour leur mosquée ont lieu pendant le mois de ramadan, mois où les musulmans multiplient les actes de bien.
50 % de la collecte de l’année se fait durant le mois de Ramadan
Vous le savez probablement, la période du Ramadan est propice aux dons. Si vous négligez cette période c’est comme faire une croix à 50% de la collecte annuelle. Que ce soit pour une petite ou grande mosquée, j’ai constaté à travers mes rencontres et mes déplacements que la moitié de la collecte annuelle se fait durant le mois de Ramadan. Incroyable, puisque un mois d’effort vous rapportera autant que les 11 mois restants de l’année, d’où la nécessité de se préparer.
Si vous êtes gestionnaire de mosquée ou que, fidèle, vous vous souciez des finances de votre mosquée, nous vous conseillons de télécharger le guide réalisé par Trouvetamosquee dans lequel vous trouverez des conseils pour augmenter les revenus de votre mosquée : 22 conseils pour augmenter les revenus d’une mosquée.
Nous vous invitons en outre à passer commande du livret suivant qui, distribués aux fidèles de votre mosquée, permettra in cha’a-Llah d’inciter ces derniers à donner plus. Cliquez sur l’image ci-dessous pour plus d’informations :
Le groupe scolaire musulman Alif, qui ne vit que des frais d’inscription et de la générosité des particuliers, lance une campagne de collecte de dons sur Internet en quatre spots.
Pour en savoir plus sur le groupe Alif, et éventuellement faire un don, rendez-vous sur son site Web : http://www.groupe-alif.fr.
Ca commence comme une histoire à la Amazon ou à la Apple. Si Jeff Bezos, patron du premier site marchand au monde, a commencé à vendre ses premiers ouvrages dans son garage ou que feu Steve Jobs a fabriqué son premier ordinateur lui aussi dans un garage, c’est dans une cuisine que les premiers cours ont débuté dans ce qui est aujourd’hui l’école gérée par l’association la Plume.
Les activités de la Plume se déroulent actuellement dans une vieille maison à la sortie de Valence, ville drômoise à 100 km au sud de Lyon. Cette maison va être détruite. La Plume, qui n’en est pas propriétaire, doit quitter les lieux.
C’était là l’occasion de passer à la vitesse supérieure : la construction d’un centre islamique from scratch, comme disent les informaticiens, c’est-à-dire à partir de zéro. Après l’achat d’un terrain, il faudra construire ceci.
Le bâtiment a été pensé et dessiné par un architecte qui explique ses choix dans une vidéo que la Plume a mis en ligne lundi.
Voici la vidéo.
Il faut noter un point qui n’apparaît pas dans cette vidéo : la Plume a réussi le tour de force de réunir toutes les sensibilités qui traversent la communauté musulmane de Valence et mieux encore les anciens et les plus jeunes. C’est remarquable, car loin des discours vaseux que l’on répète à l’envi sur l’union, la Plume a réussi cette union autour d’un projet fédérateur. C’est là une excellente nouvelle tant les postures partisanes ralentissent parfois, voire anéantissent, les projets utiles à tous.
Pour soutenir le projet et faire un don, cliquez sur le lien suivant, vous serez dirigé vers Paypal.fr : http://associationlaplume.fr/dons.
Pensez à suivre l’actualité de l’association et du projet en vous abonnant à la page Facebook : https://www.facebook.com/AssociationLaPlumeValence.
Selon la météo des mosquées, suivi des projets de mosquées en cours en France établi par le site Trouvetamosquee.fr, il y aurait plus de 123 projets en cours, pour un coût total estimé à plus de 200 millions d’euros.
Les mosquées ou les centres islamiques à construire coûtent souvent plusieurs millions d’euros. Cet argent, les associations musulmanes en charge de ces projets ne l’ont pas. Dans l’immense majorité des cas, ce sont les fidèles qui sont sollicités, ainsi que les riverains de la mosquée et des quartiers alentours. Cette participation des fidèles est importante, mais insuffisante. D’où l’importance de trouver d’autres sources de financement.
A Charleville-Mézières, les responsables de l’association en charge de la mosquée, l’AMCCA (association de la mosquée et du centre culturel des Ardennes), ont décidé de recourir aux liens de publicité Google, les Google Adwords.
Google Adwords offre la possibilité à tout annonceur d’afficher sa publicité sur le moteur de recherche Google, mais aussi sur les sites qui intègrent des annonces Adsense. Cette publicité est optimisée grâce à un ciblage par mots-clés. On choisit toute une série de requêtes spécifiques.
Dans le cas de l’AMCCA, ce sont des termes autour de la religion musulmane et des musulmans. L’annonce se présente comme cela.
Lorsque l’on clique sur le lien, on tombe en toute logique sur la page de dons : http://www.amcca.fr/dons.
Ce qui est intéressant ici, au-delà de l’efficacité de la campagne de collecte de dons en elle-même, c’est la recherche de nouvelles sources financements. On ne se contente plus d’arpenter les marchés ni de faire la quête entre deux discours à la mosquée. Espérons que d’autres mosquées agissent en ce sens et explorent elles aussi de nouvelles pistes.
400 000 euros pour vendredi 21 mars, c’est la somme que doit pouvoir atteindre l’association D’Clic (qui gère le site Dourous.net) afin de s’assurer que le bien immobilier qu’elle prévoit d’acheter ne lui échappe pas.
La première collecte a permis de récolter en un an et trois mois la somme rondelette de 343 000 euros. Il reste donc 57 000 euros pour atteindre 400 000 euros. Enfin non, il restait 57 000 euros, puisqu’en seulement deux jours l’équipe fabuleuse de Dourous.net a réussi à récolter 27 000 euros.
Nous sommes le 14 mars. Plus qu’une semaine donc pour récolter 30 000 euros et atteindre l’objectif des 400 000 euros. Atteindre et dépasser cet objectif, puisqu’il faudra d’ici trois mois avoir réuni la somme totale pour acquérir le bien, soit 1,1 million d’euros. C’est à la fois beaucoup et peu. Beaucoup parce que l’argent ne se ramasse pas dans la rue. Peu, car cet argent est dans nos poches, cet argent est dans la poche des musulmans, qui ensemble peuvent énormément.
Nous soutenons ce projet pour plusieurs raisons :
1- Nous pensons que les musulmans de France et d’Europe doivent désormais travailler à ouvrir des écoles musulmanes privées et des instituts d’enseignement de la langue arabe et des sciences islamiques un peu partout en France. La demande est grande. Il faut y répondre.
2- L’enseignement dispensé par Dourous.net est celui élaboré depuis près de trente ans par le bien-aimé cheikh Ayyub, dont l’abnégation, les sacrifices, le sérieux et le dévouement pour la cause d’Allah ont permis de former des milliers de musulmans. Cet enseignement, d’une rare pertinence, permet aux élèves d’acquérir une maîtrise de haut niveau de l’arabe à l’écrit et de solides connaissances islamiques. En quelques années à la madrassah de cheikh Ayyub, des francophones qui ne savaient ni lire ni écrire la moindre lettre en arabe sont devenus professeurs de langue arabe et de sciences islamiques et même, pour certains, imams.
« Une sadaqa jariya (aumône perpétuelle) emplit notre balance du bon côté, même après notre mort. Donnons ! »
3- La personnalité morale et la rigueur de Nader Abou Anas – qui présente le projet dans la vidéo ci-dessous – sont une garantie suffisante à nos yeux. Nous avons étudié à ses côtés auprès de cheikh Ayyub, qu’Allah l’honore et l’aime. Nous connaissons tant ses qualités humaines que son souci de plaire à Allah, tout cela selon la compréhension des pieux prédécesseurs, sans sectarisme ni laxisme.
4- Outre l’enseignement purement académique, l’institut de Dourous.net proposera un suivi des convertis à l’islam – indispensable et quasi-inexistant en France –, un pôle social, du soutien scolaire, des activités sportives, cultures (voyage, rencontres, etc.).
Pour toutes ces raisons donc, chères lectrices, chers lecteurs d’Al-Kanz, nous vous demandons de mettre la main à la poche et de faire un don à la mesure de vos moyens, tout en n’hésitant pas à donner le plus possible.
Nous formons ensemble la famille des AlKanznautes, réunissons carrément les 600 000 euros restants pour essayer de nous assurer une sadaqa jariya (aumône perpétuelle), qui emplira notre balance du bon côté, même après notre mort. Donnons en force :), et multiplions les invocations en faveur de cet institut.
Profitez du fait que nous soyons vendredi, meilleur jour de la semaine pour faire un don aujourd’hui. Donnez le plus possible en ayant en tête la somme totale et non simplement les 30 000 euros à réunir d’ici vendredi.
- Relevé d’identité bancaire de l’association D’Clic – Dourous.net
Domiciliation : CCM DRANCY (Crédit Mutuel) | |||||
Banque | Guichet | N° de Compte | Clé RIB | BIC | DEVISE |
10278 | 06058 | 00020297901 | 71 | CMCIFR2A | Euros |
- Coordonnées bancaires pour un virement international : IBAN (International Bank Account Number) : FR76 1027 8060 5800 0202 9790 171.
Voici l’adresse postale pour envoyer votre chèque à l’ordre de D’CLIC à l’adresse suivante : Association D’CLIC, 11 Rue Fernand Pelloutier, 93700 Drancy
Vous pouvez aussi choisir le prélèvement automatique mensuel. Pour cela, cliquez sur le lien suivant et imprimer, puis remplissez le formulaire : formulaire d’autorisation pour prélèvement automatique mensuel.
Voici quelques images du bien.
Pour en savoir plus, cliquez sur le lien suivant : Dourous.net a enfin trouvé les locaux idéal pour concrétiser son projet
Analyse. Beard & Pride, vous vous souvenez ? C’est le nom insolite d’une agence de communication. Nous l’avons découverte par hasard l’an dernier pendant le mois de ramadan.
En cherchant des nouvelles cet après-midi sur cette agence de communication, nous sommes tombé sur l’une de leurs dernières productions, en l’occurrence un clip vidéo en soutien à un projet de mosquée dans la ville de Bagneux (92). Le voici.
Si le clip nous plaît, nous aimerions faire quelques remarques, en partant du cas concret de Bagneux.
Un nouveau mode de collecte est apparu depuis quelques mois : la collecte par l’ultimatum. On l’a vu avec la mosquée de Montrouge, puis avec la mosquée de Mantes-la-Ville, suite aux élections municipales, et récemment avec une autre mosquée d’une ville de Seine-Saint-Denis, dont le nom nous échappe.
Cette collecte par l’ultimatum consiste à alerter l’ensemble de la communauté musulmane et de la solliciter en invoquant l’urgence absolue : soit on récolte une énorme somme d’argent en très peu de temps soit on perd et le bien immobilier souhaité et toute ou partie de la somme déjà investie. Si ni la sincérité des porteurs de projet ni l’urgence de la situation ne sont à remettre en cause, il faut quand même se poser des questions sur ce qui est entrain de devenir non pas une exception, mais presque un mode inéluctable de fonctionnement.
Pourquoi inéluctable ? Parce que souvent il est possible d’éviter d’arriver à de telles situations. Comment ? En agissant avec recul et prévision en amont. Aussi superbe que puisse être un bien immobilier, il n’est pas raisonnable de s’engager à l’acheter à un prix élevé si l’on n’a pas l’assurance de pouvoir se donner un délai raisonnable pour récolter l’argent. On ne peut pas se dire : je signe, puis on verra ensuite avec la oumma.
Selon le site Trouvetamosquee, il y a 148 projets de mosquées en cours pour une somme engagée de 246 millions d’euros.
Certains projets ont plus de dix ans : en clair, depuis plus de dix ans, certaines mosquées collectent de l’argent auprès des fidèles et donc alimentent leur compte en banque. Cet argent dort et n’est pas fructifié. Il est évident qu’il ne s’agit pas là d’inviter les mosquées à se lancer dans des placements ribawi (à intérêts, usuraires).
Mais quand on a comme la mosquée de Bagneux 1,5 million d’euro sur son compte en banque, il n’est pas inopportun de réfléchir à investir dans des projets rémunérateurs : investir dans des entreprises à court terme (sur 5 ans par exemple), investir dans de l’immobilier à forte rentabilité comme les places de parkings, investir dans les logements étudiants, etc. Investir intelligement de sorte que l’argent soit disponible le jour où les travaux devront débuter.
Les possibilités sont peut-être moindres, mais elles existent. Il est d’autant plus important de s’y intéresser qu’un bon placement permettra, s’il est prolongé, de générer des revenus après l’achèvement de la mosquée et permettre ainsi un autofinancement, qui aura notamment l’avantage de sortir la mosquée d’une dépendance trop fréquente à l’égard du politique.
Or, ces millions d’euros dorment depuis des années dans des banques. Collectivement, les musulmans de France ont beaucoup d’argent. Ils ont même une puissance de feu qui leur permettraient de porter des projets qui profiteront tant à la oumma qu’à la communauté nationale (développement de l’immobilier, création de richesses par l’entrepreneuriat, baisse du chômage, etc.). En lieu et place, on enrichit les banques.
Dernier point et non des moindres. Reprenons le cas de la mosquée de Bagneux. Elle possède 1,5 million d’euros. Il lui manque 1,7 million d’euros. Cet argent existe. Il se trouve pas très loin de Bagneux, dans les villes avoisinantes, dans les départements avoisinants, plus précisément dans d’autres mosquées alentour qui elles aussi collectent depuis des années.
Ne pourrait-on pas imaginer un système qui permettrait à une mosquée qui a atteint un certain seuil (en pourcentage ?) lors de sa collecte de ponctionner une partie de l’argent collectée dans plusieurs autres mosquées pour compléter la somme qui lui manque ? On prévoirait alors pour chaque mosquée construite deux projets attenants générateurs d’argent (un cabinet médical, des appartements), qui permettrait de dégager de l’argent pour rembourser les mosquées qui ont prêté la somme manquante.
Le schéma est grossier. Il faudrait que des financiers et avocats fiscalistes se mettent autour d’une table pour penser un modèle économique viable qui sortirait les mosquées de France de cette situation sclérosée, minée par ce triste paradoxe : les associations de mosquée n’ont jamais autant d’argent dans leurs caisses. Malgré tout, elles peinent toujours autant pour faire aboutir leur projet de construction.
Là encore, ce sont des femmes et des hommes dont nous avons besoin. Pas d’une union fantasmée ou d’une décision politique. Ce sont les hommes qui changent le monde. Particulièrement ceux qui entreprennent, qui prennent des initiatives, le plus souvent à contre-courant.
Article publié le 14 mars 2014. Mis à jour le 4 juin 2014. Trois mois après la première récolte qui a permis de signer une promesse de vente, il reste trois semaines à l’association D’Clic pour atteindre la somme totale de 1,1 million d’euros, soit 380 000 euros à récolter en quinze jours, avant la date butoir du 21 juin. Si vous nous faites confiance, si vous faites confiance à Al-Kanz, vous pouvez donner les yeux fermés à Dourous.net. L’article ci-dessous est tel que publié le 14 mars à quelques actualisations prêt.
400 000 euros pour vendredi 21 mars, c’est la somme que devait pouvoir atteindre l’association D’Clic (qui gère le site Dourous.net) afin de s’assurer que le bien immobilier qu’elle prévoit d’acheter ne lui échappe pas. Trois mois après, le 21 juin, 1,1 million devront être réuni.
La première collecte a permis de récolter en un an et trois mois la somme rondelette de 343 000 euros. Il restait donc le 14 mars 57 000 euros pour atteindre 400 000 euros, ou plus précisément 30 000 euros à réunir en une semaine après que Dourous.net a récolté 27 000 euros en seulement deux jours.
Il s’agit là d’une première étape : atteindre et dépasser l’objectif, puisqu’il faudra d’ici le 21 juin avoir réuni la somme totale pour acquérir le bien, soit 1,1 million d’euros. C’est à la fois beaucoup et peu. Beaucoup parce que l’argent ne se ramasse pas dans la rue. Peu, car cet argent est dans nos poches, cet argent est dans la poche des musulmans, qui ensemble peuvent énormément.
Nous soutenons ce projet pour plusieurs raisons :
1- Nous pensons que les musulmans de France et d’Europe doivent désormais travailler à ouvrir des écoles musulmanes privées et des instituts d’enseignement de la langue arabe et des sciences islamiques un peu partout en France. La demande est grande. Il faut y répondre.
2- L’enseignement dispensé par Dourous.net est celui élaboré depuis près de trente ans par le bien-aimé cheikh Ayyub, dont l’abnégation, les sacrifices, le sérieux et le dévouement pour la cause d’Allah ont permis de former des milliers de musulmans. Cet enseignement, d’une rare pertinence, permet aux élèves d’acquérir une maîtrise de haut niveau de l’arabe à l’écrit et de solides connaissances islamiques. En quelques années à la madrassah de cheikh Ayyub, des francophones qui ne savaient ni lire ni écrire la moindre lettre en arabe sont devenus professeurs de langue arabe et de sciences islamiques et même, pour certains, imams.
« Une sadaqa jariya (aumône perpétuelle) emplit notre balance du bon côté, même après notre mort. Donnons ! »
3- La personnalité morale et la rigueur de Nader Abou Anas – qui présente le projet dans la vidéo ci-dessous – sont une garantie suffisante à nos yeux. Nous avons étudié à ses côtés auprès de cheikh Ayyub, qu’Allah l’honore et l’aime. Nous connaissons tant ses qualités humaines que son souci de plaire à Allah, tout cela selon la compréhension des pieux prédécesseurs, sans sectarisme ni laxisme.
4- Outre l’enseignement purement académique, l’institut de Dourous.net proposera un suivi des convertis à l’islam – indispensable et quasi-inexistant en France –, un pôle social, du soutien scolaire, des activités sportives, cultures (voyage, rencontres, etc.).
Pour toutes ces raisons donc, chères lectrices, chers lecteurs d’Al-Kanz, nous vous demandons de mettre la main à la poche et de faire un don à la mesure de vos moyens, tout en n’hésitant pas à donner le plus possible.
Nous formons ensemble la famille des AlKanznautes, réunissons carrément les 600 000 euros restants pour essayer de nous assurer une sadaqa jariya (aumône perpétuelle), qui emplira notre balance du bon côté, même après notre mort. Donnons en force :), et multiplions les invocations en faveur de cet institut.
Nous vous invitons à ne pas attendre pour faire un don. Donnez le plus possible en ayant en tête la somme totale et non simplement ce qu’il reste à réunir d’ici le 21 juin.
- Relevé d’identité bancaire de l’association D’Clic – Dourous.net
Domiciliation : CCM DRANCY (Crédit Mutuel) | |||||
Banque | Guichet | N° de Compte | Clé RIB | BIC | DEVISE |
10278 | 06058 | 00020297901 | 71 | CMCIFR2A | Euros |
- Coordonnées bancaires pour un virement international : IBAN (International Bank Account Number) : FR76 1027 8060 5800 0202 9790 171.
Voici l’adresse postale pour envoyer votre chèque à l’ordre de D’CLIC à l’adresse suivante : Association D’CLIC, 11 Rue Fernand Pelloutier, 93700 Drancy
Vous pouvez aussi choisir le prélèvement automatique mensuel. Pour cela, cliquez sur le lien suivant et imprimer, puis remplissez le formulaire : formulaire d’autorisation pour prélèvement automatique mensuel.
Voici quelques images du bien.
Pour en savoir plus, cliquez sur le lien suivant : Dourous.net a enfin trouvé les locaux idéal pour concrétiser son projet
Chaque année en France, le don de sang permet de soigner un million de malades. Il n’existe à l’heure actuelle aucun produit capable de se substituer au sang humain. Tout le monde sait que l’on peut donner son sang, mais connaissez-vous le déroulement d’une collecte et ses restrictions. Voyons cela ensemble, étape par étape.
Vous devrez vous rendre à la collecte de sang en ayant pris avant un léger petit déjeuner. Une fois sur place, il faut vous inscrire auprès de l’équipe de l’EFS (Etablissement français du sang). On vous remet alors quelques livrets d’information s’il s’agit de votre premier don, un questionnaire pour préparer l’entretien préalable et une feuille à signer pour donner votre accord. Il faut savoir qu’à tout moment chacun peut faire marche arrière. Une pièce d’identité est indispensable.
Une fois les documents remplis, vous rencontrez un médecin qui lit le questionnaire, prend votre tension et voit avec vous si le don est possible le jour-même. Il existe plusieurs situations où le don est en effet refusé pour votre sécurité et/ou celle du receveur. Vous ne pourrez pas donner votre sang si votre taux d’hémoglobine est trop faible le jour du don ou si votre tension artérielle trop basse. Il existe différentes contre-indications. Sachez par exemple que vous devez attendre sept jours après un détartrage dentaire ou encore quatre mois après le retour d’un voyage dans un pays dans lequel sévit le paludisme.
L’infirmier(e) regarde vos bras afin de trouver un veine assez grosse pour l’aiguille. Parfois, le don est impossible car justement les veines visibles sont trop fines. Une fois la zone à piquer désinfectée, le don débute. Ce n’est pas douloureux et, en fonction du flux, cela dure une dizaine de minutes. On prélève en tout 450 ml de sang.
Vous êtes ensuite invités à vous asseoir pour reprendre des forces. Vous devrez manger du sucré afin de ne pas faire un malaise. Il est possible de se sentir un peu faible suite à ce don, durant les heures qui suivent, mais une nouvelle collation vous remettra sur pieds.
En fonction des lieux de collecte, il est possible de demander à ce qu’un infirmier homme prenne en charge les hommes. Généralement, ce sont surtout des infirmières femmes qui sont présentes dans les antennes de l’EFS. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre mosquée. Certaines sont partenaires de l’EFS de leur ville : « Mosquées : don du sang« .
Suite à notre expérience personnelle, nous recommandons aux sœurs de porter des « manchettes » et un vêtement ample au niveau du poignet. Ainsi, il suffira de relever la manche au-dessus du coude, et la manchette couvrira l’avant bras, ne laissant apparaître que l’endroit à piquer.
Nader Lachiheb est à 24 ans fraîchement diplômé de l’école Polytechnique Lille. Tout juste ingénieur en géotechnique et génie civil (bâtiment et travaux publics), Nader souhaite se former plus encore en se spécialisant à travers une formation au Centre des hautes études de la construction (CHEC) située à Arcueil dans le département du Val-de-Marne (94).
Sélectionné pour une campagne de crowdfunding par notre partenaire Easi Up, l’ingénieur étudiant est à quelques dizaines d’euros du succès de sa collecte.
Sur les 6 000 euros souhaités, 5 640 euros ont été en effet collectés. Soit plus que 360 euros à obtenir dans les trois derniers jours de la campagne.
Enfin, trois jours pour récolter la somme de 360 euros ? Allons, allons. Qui peut vraiment croire qu’il faille autant de temps aux lectrices et aux lecteurs d’Al-Kanz.org pour témoigner de leur solidarité ?
D’autant, rappelons-le, que les bourses financées par la plateforme Easi Up le sont, au choix, soit sous forme de dons, soit sous forme de prêts. Autrement dit, vous pouvez très bien non pas donner 10, 20, 100 ou 2 000 euros – somme accordée cette semaine à Nader Lachiheb par un généreux donateur –, mais les prêter pour vous faire rembourser d’ici deux ans maximum.
Bref, nous sommes vendredi, meilleur jour de la semaine. Faites-vous du bien, dépensez pour la cause d’Allah, participez à consolider la oumma. Notons au passage qu’il est possible de participer au-delà de la somme requise.
Il n’y en aura pas pour tous les généreux. Voici le lien pour faire acte de bien : Bac + 6 au Centre des Hautes Etudes de la Construction (CHEC) – Demande de prêt pour le financement des frais de scolarité
Si vous arrivez trop tard, il vous est tout à fait possible de participer à la réussite d’une autre étudiante, en l’occurrence Sabrina qui prépare un master of sciences à l’école de commerce KEDGE BS .
Islamophobie. Bravo ! Depuis plusieurs semaines, le collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) subit des attaques visant non seulement à le discréditer, mais encore à tout bonnement l’éliminer. Il y a en effet en France des esprits chagrins, et malveillants, qui ne veulent pas voir reculer l’islamophobie – que du reste ils nient.
Lire
– Islamophobie : Ils veulent éliminer le CCIF, soutenons-le !
– CCIF : face aux attaques concertées, la mobilisation se fait plus grande
L’efficacité du CCIF à lutter contre cette haine endémique dérange, jusqu’aux associations prétendument antiracistes. C’est ainsi qu’une nébuleuse hétéroclite mène croisade pour faire taire le collectif. En vain, car vous avez été nombreux à témoigner de votre soutien, en devenant adhérent et en participant à la collecte de fonds lancée par le CCIF sur la plateforme HelloAsso.
L’objectif premier de 15 000 euros a été franchi, comme chacun le constate sur la capture d’écran suivante.
Malgré leurs moyens (sites d’information, télévision, etc.), les haineux n’ont pas réussi et ne réussiront jamais à défaire la mobilisation générale : qui peut empêcher chaque individu de soutenir une telle cause ? C’est en cela qu’ensemble nous sommes forts, très forts, puissants.
C’est pour cette raison qu’il faut continuer à nous mobiliser aux côtés du CCIF. Voilà pourquoi il faut que chacun soit persuadé qu’il n’est jamais seul, qu’il peut agir seul, sans attendre que d’autres agissent avant pour se décider à faire de même : c’est ainsi qu’un don de cinq euros devient finalement quinze mille euros.
Il est très important, même crucial, que chacun de nous se persuade que son action est importante, qu’il ne faut jamais se dire « ça ne sert à rien », « je suis seul(e), ça ne fonctionnera pas », etc. Penser ainsi et ne pas agir, c’est signer un chèque en blanc aux malveillants, c’est les autoriser à nuire.
Ne pas agir, même seul, c’est autoriser les malveillants à nuire.
Les 15 000 euros ont donc été atteints. Mais il reste une semaine avant la fin de la campagne. Que dites-vous de mobiliser autour de vous (SMS, Twitter, Facebook, mosquée, amis, famille, etc.) afin qu’au final ce soit le double qui soit récolté, soit 30 000 euros.
Renforcer le CCIF n’est ni superfétatoire ni vain. Il suffit de surfer sur les réseaux sociaux, d’allumer son poste radio ou sa télévision pour se rendre compte ô combien l’islamophobie systématique a explosé. Plus nous nous mobiliserons, plus nous saurons sinon mettre fin, à tout le moins contenir un tant soit peu cette rage haineuse.
N’oubliez pas, en outre, d’adhérer et de faire adhérer un maximum de personnes de votre entourage. Que nul doute que le jour où le CCIF atteindra le seuil des 10 000 adhérents médias et politiques changeront radicalement de ton : http://www.islamophobie.net/adherez.
Voici le lien pour participer à la collecte : Je soutiens immédiatement le CCIF, je donne.
Agir spontanément seul, sans attendre autrui, mène à des victoires collectives.
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En France, les musulmans financent leur mosquée sur leurs propres deniers. A l’étape de la construction, ils sont sollicités généralement tous les vendredis : une quête est organisée systématiquement après la prière hebdomadaire qui rassemble beaucoup de monde. Après la construction, lorsqu’il s’agit de couvrir les frais de fonctionnement, cette quête a plutôt lieu une fois par mois.
Construire une mosquée coûte cher, très cher. De fait, les fidèles sont constamment appelés à contribuer. Il faut alors plusieurs années pour réussir à collecter les millions nécessaires à l’édification du lieu de culte. Autant dire que le portefeuille des musulmans est particulièrement sollicité.
A Toulouse, à la mosquée Mirail, les responsables du projet de la future mosquée ont bien conscience de cette réalité, source de lassitude, voire de découragement chez certains fidèles. Sur les quatre millions nécessaires à la construction du lieu de culte, 3,3 millions ont déjà été récoltés.
Pour collecter les 700 00 euros restants, il a été décidé de lancer un kit de communication et de souscription avec goodies (sac, carnet de note et crayon, magnet, etc.) et conseils pour économiser les 20 euros par mois à reverser pendant un an au projet. Voici le kit (si vous lisez cet article sur tablette ou smartphone, cliquez sur le lien suivant : Kit mosquée Mirail – Instagram).
Intéressant, n’est-ce pas ? Si vous souhaitez en savoir plus sur cette initiative, restez sur Al-Kanz. Nous publierons dans les prochains jours in sha’a-Llah une interview des responsables de l’association cultuelle et culturelle islamique en France (ACCIF) à l’origine de cette campagne.
Visitez le site de l’ACCIF : http://www.mosquee-mirail-toulouse.fr
« La Brique d’or », c’est le nom de la campagne de souscription lancée par l’association cultuelle et culturelle islamique en France (ACCIF) pour récolter les 720 000 euros restants pour achever les travaux de la grande mosquée de Basso Cambo, à Toulouse. Flyer de présentation, stylo et bloc-notes, magnet, sac, marque-pages, argumentaire pour économiser 20 euros par mois et les reverser au projet, le kit de communication réalisé à cet effet emprunte aux meilleures pratiques professionnelles. Nous avons voulu en savoir plus.
Al-Kanz : Pourriez-vous nous présenter en quelques mots votre projet de mosquée ?
Mosquée du Mirail : C’est avant tout une des maisons d’Allah, première mosquée fondée à Toulouse dans les années 70. En 1977, l’ACCIF qui la gère acheta un local de 35 m², puis débuta une collecte de fonds en 1990 en vue de l’édifice aujourd’hui en construction.
Ce projet prévu pour accueillir jusqu’à quatre mille (4 000) fidèles sur un terrain de 2 500 m² est un complexe plurifonctionnel qui compte trois niveaux (trois salles de prière ouvertes aux hommes et aux femmes, douze salles de classes, une bibliothèque, des bureaux, un espace lecture, etc.). Le bâtiment, respectueux des dernières normes environnementales, devrait être achevé courant 2017 in sha’a-Llah.
Al-Kanz : Un kit de communication pour collecter des fonds en vue de la construction d’une mosquée, c’est sinon inédit à tout le moins rare. Comment vous est venue cette idée ?
Mosquée du Mirail : Nous nous sommes inspirés du principe du parrainage largement utilisé dans le domaine marchand avec un but : mettre en application l’enseignement prophétique selon lequel celui qui est la cause d’une bonne action sera également récompensé, tout comme celui qui l’a accomplie.
Nous proposons aux fidèles de s’engager en devenant de véritables acteurs et en s’appropriant le projet de construction de leur propre mosquée.
Al-Kanz : Il est très difficile généralement de convaincre les associations gérant les mosquées de dépenser de l’argent pour en collecter beaucoup plus. Vous a-t-on reproché de gaspiller l’argent du projet ?
Mosquée du Mirail : Nous remercions Allah de Qui procède tout bien et profitons de l’occasion pour remercier chaleureusement tous les mécènes de cette opération et plus généralement toutes les personnes qui agissent dans l’ombre des actions de la mosquée du Mirail-Toulouse.
Dans Sa Miséricorde infinie, Allah nous a non seulement épargné ce genre de critiques, mais encore facilité le financement de toutes nos actions de communication grâce notamment à des dons de particuliers et d’entreprises, distincts de l’argent collecté pour le projet de construction.
La cellule de communication est exclusivement constituée de bénévoles, souvent professionnels. En outre, le budget qui finance les supports utilisés provient essentiellement de quelques généreux bienfaiteurs et des ventes ponctuelles les vendredis ou les jours spéciaux (vente de boissons, confiserie…).
Al-Kanz : Vous avez lancé votre campagne voilà quelques jours. Même s’il est un peu tôt pour un premier bilan, comment l’initiative est-elle accueillie par les fidèles ?
Mosquée du Mirail : Au-delà de l’aspect purement comptable de l’opération, les sentiments premiers que nous lisons dans les yeux des fidèles sont la satisfaction et la fierté de s’impliquer dans le devenir de leur mosquée. Ils se sentent investis et non plus simplement là à attendre des informations de la part des responsables. Grâce aux actions de parrainage initiées par l’opération « La Brique d’or », les fidèles ont pu (re)découvrir un voisin, un parent, une connaissance… sous un nouveau jour. Une action comme celle-ci a donné l’occasion d’œuvrer pour un projet noble et d’expérimenter concrètement un des grands principes de notre religion qui est l’appel au bien. Sur ce plan, les retours, sont excellents et motivants pour la suite.
S’agissant des dons, la campagne a bien commencé. Nous espérons réunir les 720 000 euros manquants au projet pour éviter l’arrêt des travaux.
Al-Kanz : Diriez-vous que cette façon de collecter est plus efficace que les traditionnels appels aux dons dans la mosquée ?
Mosquée du Mirail : S’il est un peu tôt pour le dire, il est clair que cela a donné un nouvel élan au projet et nous espérons surtout que cela sera l’occasion pour les uns et les autres non seulement de participer concrètement dans le projet de leur mosquée, mais surtout de la faire vivre et de faire d’elle le centre de leur vie.
Nous sommes dans une démarche d’amélioration continue et, vus les retours actuels, nous ne sommes pas prêts d’arrêter en si bon chemin.
Al-Kanz : Que conseillerez-vous à d’autres associations qui portent le même type de projet et qui voudraient faire comme vous ?
Mosquée du Mirail : Compter sur Allah est un impératif premier, s’entourer de personnes aux compétences diverses un enjeu clé pour tout projet. Les moyens financiers pour de telles actions est un facteur important, mais le facteur humain et l’engagement de nos frères et de nos sœurs le sont tout autant. Pour aller droit au but, il est important de se doter d’outils et de moyens qui ont fait leurs preuves ailleurs. Eviter tant qu’on peut de perdre son temps dans les détails et les on-dit. Pour cela, il ne faut surtout pas négliger la communication interne.
En somme : bonne intention et causes licites, et surtout ne jamais oublier qu’Allah est La cause première de toutes choses !
Al-Kanz : Une mosquée a besoin d’argent toute l’année. Pensez-vous que le tournant professionnel que vous avez pris avec cette campagne doit se généraliser dans toutes les mosquées de France ?
Mosquée du Mirail : La professionnalisation de l’action associative est un enjeu majeur. Avec l’aide du Très-Haut, nous essayons non sans mal de sortir de la posture « amateuriste » du volontariat sans engagement réel qui a souvent marqué et persiste encore à définir l’action associative. Avant tout, pour se détacher de la dépendance des créatures et ne viser que La Face du Seul Créateur, c’est le devoir de chaque musulman de viser l’excellence dans tous ses actes.
Le chemin est encore long pour approcher l’excellence, mais nous tentons avec le peu de moyens dont nous disposons d’améliorer nos pratiques et notre fonctionnement.
Qu’Allah nous facilite le bien là où il est et fasse que nos œuvres premières et dernières Lui soient entièrement vouées.
Pour soutenir ce projet et faire un don, rendez-vous sur le site de l’ACCIF : http://www.mosquee-mirail-toulouse.fr
Après les attentats de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray, les candidats de la primaire de la droite en ont fait un argument de campagne : le financement étranger des mosquées doit cesser. Passons sur l’amalgame entre ces actes terroristes et les musulmans de France.
Qui s’est penché sur la question aura observé que l’immense majorité des mosquées en France recourent au financement que l’on pourrait qualifier sans mal de « financement participatif ». Lorsqu’un projet de construction de mosquée est lancé, c’est en effet la foule des fidèles qui met la main à la poche.
Régulièrement pendant des années, chacun donne ce qu’il peut alimentant une collecte qui, entre la décision de construire le lieu de culte et son inauguration, prendra dix, vingt, parfois trente ans.
Les collectes se font alors le vendredi, après la prière, à l’occasion de chacun des deux aïds, particulièrement pendant le mois de ramadan, etc.
Interviewée par le site de L’Obs, Nathalie Goulet, sénatrice UDI de l’Oise et co-rapporteure, avec André Reichardt (Les Républicains), de la récente commission sur l’organisation de l’islam, revient sur cette question du financement des mosquées.
La sénatrice précise à juste titre que le nombre de mosquées financées par des pays tiers est infime. « Sur 2 500 mosquées en France, une vingtaine seulement a été financée par des organisations ou des Etats étrangers », indique-t-elle. Soit moins de 1 % des mosquées de France.
Et d’ajouter que « de son côté, Tracfin, un organisme du ministère de l’Économie et des Finances, chargé de la lutte contre le blanchiment d’argent, vérifie l’origine de toutes les sommes importantes qui pourraient apparaitre sur les comptes de ces associations. Tout cela est bien contrôlé. »
S’en tenant aux faits, sans céder à la démagogie ambiante, Nathalie Goulet rappelle en outre que « contrairement aux idées reçues, l’Arabie saoudite contribue assez peu. Elle le fait en payant directement les factures des associations. »
Moins de 1 % de mosquées sont financées par des organisations ou des pays étrangers.
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Le groupe scolaire musulman Alif, qui ne vit que des frais d’inscription et de la générosité des particuliers, lance une campagne de collecte de dons sur Internet en quatre spots.
Pour en savoir plus sur le groupe Alif, et éventuellement faire un don, rendez-vous sur son site Web : http://www.groupe-alif.fr.